"Si tu vas au village, prends l'habit du paysan"

Publié le par Français à l'étranger

Il s'agit d'un proverbe baoulé...

La plupart des langues d'Afrique - la langue y est très souvent initiatique et utilise largement les proverbes pour enseigner des règles de vie ou régler des conflits - et probablement du monde dispose d'un proverbe semblable.

C'est dire que la quasi-totalité des Africains et probablement de tous les étrangers en France, n'aspire qu'à se fondre dans la communauté "ayant la France en partage".

Notre pays étant encore pour de très nombreux citoyens dans le monde celui de la Révolution de 1789, des droit de l'Homme, des arts et lettres, du romantisme et "des beaux sentiments", ils aspirent comme nous tous à la Liberté (limitée par celle d'autrui et par la loi), à l'Egalité (des droits mais tout autant des devoirs et également des chances), à la Fraternité (qui commence par le respect des différences mais se borne à l'exaltation de celles-ci).

Dès lors, que souhaitent les étrangers en France ?

Tout d'abord l'école de la République. Celle, laïque, qui enseigne justement ces droits et ces devoirs et qui donne toutes leurs chances à chacune et à chacun. Celle qui réunit des enfants de toutes les classes de la société. Pas celle des ghettos. Celle qui permet à tous de s'élever.

Ensuite un logement où ils pourront, là aussi, côtoyer toute notre société et non se retrouver dans un Bronx à la française, en communautés d'origines étrangères. Nous y reviendrons pour proposer des mesures simples en vue d'assurer ce brassage nécessaire.

Enfin un travail. Non pas pour le seul plaisir de travailler. Mais peut-être d'abord pour avoir le noble sentiment de l'utilité sociale, utilité à sa famille, utilité à la société tout entière.

C'est ensuite que d'autres aspirations parfaitement légitimes peuvent se développer : participer à la vie associative, syndicale, politique ; y prendre des responsabilités ; y représenter sa famille, ses amis, ses concitoyens...

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